La Micro-Folie est un projet expérimental porté par le ministère de la Culture et de la Communication et coordonné par La Villette avec le château de Versailles, le Centre Pompidou, le musée du Louvre, le musée national Picasso, le musée du Quai Branly – Jacques Chirac, la Philharmonie de Paris, la Rmn-Grand Palais et Universcience.
La Microfolie établit un nouveau type d’établissement culturel éphémère, véritables lieux de vie, de création et de diffusion conçus pour offrir à tous les publics, la possibilité d’une rencontre avec les chefs-d’œuvre de grands musées, et des créations de théâtre, danse ou musique. D’après un concept guide établi par Bernard Tschumi, le projet s’organise autour de trois modules complémentaires.
Le musée numérique / la scène

Un cylindre drapé plonge le visiteur dans la pénombre, face à un écran géant diffusant les images et interprétations de chefs-d’œuvre de neuf institutions et musées nationaux.

L’ouverture de l’enveloppe permet la transformation de l’espace numérique en espace scénique où peuvent répéter et se produire des artistes, des associations et des amateurs.

Le café / Little Folie

Clin d’œil à la déconstruction de la trame des folies originelles, un assemblage de cubes sert à l’identification du lieu. Le jeu de remplissage de la trame est réalisé en fonction des usages apportés à l’accueil des visiteurs (comptoir, café, vestiaires, etc). Support de convivialité et d’échanges, la trame s’adapte au gré des besoins des structures culturelles et les associations locales (ateliers pédagogiques, tables de jeux, salle de lecture, espace dédié aux fêtes d’anniversaire, etc).
Le fablab / l’Atelier

Lieux de production et d’expérimentation l’atelier est réalisé comme un volume lumineux. Sa façade s’ouvre et se ferme selon la temporalité du lieu, assurant une protection phonique autant qu’une mise à l’abri du matériel (protection du matériel, imprimantes 3D, de découpes laser, de machines à coudre numérique, etc).